Voilà ! Fait un sacré bail que je n'ai pas fait de mise à jour... Un peu dans le ''jus'' de la session.Alors dans les prochains jours, je publierais les travaux qui ont capté mon attention cette session.Je commence tout d'abord avec mon exposé oral, du cours histoire de l'art 1.Ce cours couvre l'histoire de l'art de l'art pariétale jusqu'à la révolution Française.Ayant déjà fait le volet 2 - De la révolution Française jusqu'à nos contemporains, je ferais à la prochaine session l'histoire de l'Art Québecois (J'ai fort hâte !)Nous devons pour cet exposé (être en équipe de 4), choisir un courant vu en classe, de ce courant choisir une oeuvre et la décortiquer. On entends par là, de faire son identification, de faire son analyse formelle et iconographique ainsi que l'étude de son contexte-sociaux historique. L'ensemble de ces catégories est bien sur sous-divisé en plusieurs autres points.Nous avons obtenu une excellente note, donc je me permet de poster le rapport de recherche individuelle que j'ai réalisée. Ce rapport est la synthèse de toute nos parties en preuve de la maîtrise de notre sujet.
Cette œuvre intitulée : ''La victoire de Samothrace'' à été conçu, (enfin nous supposons) par un artiste Rhodiens du nom de Pytocritos. Cette oeuvre fut produite (les théories les plus crédibles s'accordent à dire cela) dans l'île de Rhodes, dans les carrières de Lartos. D'une hauteur de 3,28 mètres ailes comprise, elle repose sur un socle de 2 mètres. La statue est fait de marbre de Paros et le socle est en marbre gris de Rhodes. Elle est conservée au Louvre, dans la collection : ''Antiquité Grecques, Étrusques et Romaines''.
L'art grec est divisé en plusieurs périodes soi : L'archaïque, la classique et l'hellénistique. Plusieurs s'accordent à dire que cette période hellénistique est l'apogée de l'art chez les Grecques. Grandement influencée par la période classique, cet ère hellénistique ouverte sur le monde, résulte à l'expansion de la culture Grecque en Orient.
Le point central de cette recherche se concentra sur l'œuvre de : ''La Victoire de Samothrace''. Au travers de son analyse, nous survolerons sa symbolique et ferons également l'étude de son contexte socio-historique. Cette analyse somme toute sommaire, nous permettra de nous éclairer sur cette gloire passée. Dans la première partie, nous nous attaquerons aux particularités du style de l'œuvre. Également, nous porterons attention au genre de l'œuvre. Nous établirons ainsi les liens entre cette dernière (la Victoire) et la socio-historique de l'époque. Dans la seconde partie, nous explorerons la courte histoire de l'œuvre depuis sa création jusqu'à sa conservation. De plus, la biographie de l'artiste ainsi que les personnalités influentes y seront spécifiés. Nous n'oublierons point de mentionner les caractéristiques du courant et l'idéologie dominante de l'époque. Grâce à cette recherche, nous serons mieux en mesure de saisir tout le sens de l'héritage, laissé par la culture Grec.
Composée de trois parties, la victoire est d'une hauteur total de 3,28 mètres (ailes comprises), elle repose sur un socle de 2mètres. Le marbre de Paros fut utilisé pour la conception de la statue, quant au socle et la base eux furent taillé dans du marbre gris veiné de blanc. Ce marbre provenait probablement des carrières de Lartos, dans l'île de Rhonde.
Notons que le sculpteur avait un très grand sens de la mimésis. La légéreté du tissus sur la peau en est un exemple très probant. Nous pouvons apercevoir au nveau du ventre et de la jambe, jusqu'à la peau de la déesse sous le tissus. Ce même tissus donne alors du mouvement è la statue. Il ne faut pas négliger le détail des ailes, car nous pouvons presque sentir la douceurs des plumes, tellement leur effet est saississant. Mais c'est lorsque nous la contemplons d'une vue de trois quarts, que les effets sont les plus évidents. Tout d'abord, nous remarquerons la grande ligne verticale, son début se situe au bas de la jambe droite jusqu'au haut du buste. Une seconde ligne est osbservable, elle débute de la jambe gauche et se prolonge encore une fois jusqu'à son buste.
Nous pouvons donc conclure que le corps de la Victoire s'inscrit dans un triangle rectangle . Toute la force du mouvement est contenu dans ce dernier. Ne négligeons point également le rôle des ailes qui joue un rôle primordiale dans cette composition. L'ampleur que celles-ci apportent, contribuent explicitement à la dynamique de la composition. C'est l'ensemble de tout ces élément qui donne l'effet de grandeur et de théâtralité de la Victoire.
Pour comprendre les liens entre l'œuvre et son contexte socio-historique, il faut s'imprégner de cette époque hellénistique. Un bref récapitulatif de cette période nous permettra de mieux en saisir l'essence. Le point marquant de cette ère est l'ascension sur le trône d'Alexandre le Grand. Ce dernier réussit à rallier les Grecs en leurs proposant de se lancer à la conquête de l'empire perse. Alexandre détenait plusieurs motif pour poursuivre de telle ambition. L'empire perse débordait d'espace et de ressources, pour les Grecs s'était tout le contraire.
Cette période hellénistique unifié, fut par contre éphémère, car dès la mort d'Alexandre, il s'effrita aussitôt. De longue guerres civiles s'enclenchèrent alors et perdurèrent jusqu'à 278. L'œuvre commencée par Alexandre, fut perpétrée par des royaumes hellénistiques qui émergèrent. Notons que ces royaumes allaient être à l'origine ''du canal de transmission''de la culture grecque à l'Est méditerranéen. De plus, cela contribua à l'imprégnation des Grecs aux caractéristiques culturelles empruntées aux peuples qu'ils rencontrèrent.
Plusieurs éléments sont spécifiques à la culture hellénistique : l'économie, l'urbanisme et l'art de vivre, l'éducation, les voyages et finalement l'art hellénistique. C'est sur ce dernier élément que nous porterons notre attention. La prolifération des mécènes à cette époque est du au développement d'une grande classe commerciale et de la création des monarchies. La production artistique fut stimulé par ces monarchies, par leur goût du grandiose et du colossal. Cela donna aux artistes l'occasion d'exercer leur talent. Avec le temps, l'art devient de plus en plus le reflet d'un certain luxe.
L'art de la Grèce Classique fut le fondement principal de l'art hellénistique. On y retrouve les thèmes artistiques du classicisme, les divinité et la mythologies sont toujours exploités. Mais sous les influences extérieures (surtout d'Asie), le style a nettement évolué. Dans le cas de la Victoire, nous constatons clairement le cas d'une allégorie. Cette allégorie de la victoire est représentée par la déesse Nike. Pour les Grecs, la victoire se représente sous la forme d'une grande femme ailée (alias Nike). Les thèmes de l'art hellénistique sont beaucoup plus variés. L'inspiration se trouve dans les scènes quotidiennes et dans des sujets qui provoque l'émotion. Emprunt d'un réalisme ces œuvres nous touche encore aujourd'hui. Telle est le cas de Samothrace, par sa beauté, sa finesse, nous ne pouvons qu'être émue en la contemplant.
En examinant La victoire de Samothrace, nous pouvons facilement déceler certains éléments du contexte social de l'époque. Si nous portons attention au vêtement, nous remarquerons que la Victoire porte une cordelette placée sous les seins. Cette dernière évoque une mode en vigueur dès le Ive siècle. Le chiton à rabat ceinturé ainsi que l'himation (manteau) nous renseigne sur le code vestimentaire de l'époque. Dans le traitement de la tunique, les effets décoratifs sont d'une incroyable maîtrise. Par moment ruisselante sur le corps, par d'autre gonflée sous le souffle du vent. Ces caractéristiques ainsi que le sens du volume et l'intensité du mouvement, sont typique d'un style rhodien. Plus précisément ce style rhodien préluderait aux créations baroques de l'école de Pergame (vers 180-160 av J-c).
La victoire de Samothrace fut découverte en mars 1863 par Charles Champoiseau (vice-consul de France), à l'île de Samothrace. Cette île est située dans la mer d'Égée, au nord-est de la Grèce. Le sanctuarire de Samothrace que l'on retrouve sur cette île est dédiée au dieux Cabires (dieux de la fertilité). Selon plusieurs théories, leurs invocations étaient supposer protéger les marins du naufrage ou d'offrir la victoire au combattant.
On considère également la victoire, comme un monument célébrant une victoire navale Rhodienne. Puisque cette oeuvre provient du 2e siècle avant J.-C., on peut supposer alors, qu'elle fut érigée à l'occasion de la victoire remportée par les Rhodiens à Sidè contre la flotte d'Antiochos III de Syrie, qui est survenue à cette période.
Lors de sa découverte, Champoiseau et ses hommes trouvèrent différentes parties d'un corps de femme. Au final, ils ne trouvèrent point la tête et les deux bras. Par contre, ils découvrirent quelques fragments de draperie et de plumage. C'est grâce à ces informations qu'ils pensent avoir découvert une victoire.
Il fait parvenir le tout en France et tout ceci se retrouve au Louvres un an plus tard. C'est en 1866, après la mise en place que le bloc principal du corps est exposé. En premier lieu, Champoiseau qui avait trouvé de gros blocs en marbre croyait au premier abord que ces derniers constituait un tombeau. Mais onze ans plus tard, en ré-examinant les blocs, il conclut que ceux-ci formaient la proue d'un navire.
C'est alors qu'il fait le rapprochement avec des monnaies grecques datant du règne de Démétrio Poliorcète, sur lesquelles figure une Victoire debout sur la proue d'un navire. Ces blocs sont alors envoyés en France. La reconstitution finale est achevée en 1884. La statue est composée d'un gros bloc partant sous les seins jusqu'au pieds. Ceci est surmonté d'un plus petit bloc pour la poitrine et la tête. Les bras, les pieds, quelques morceaux de draperie ainsi que les ailes on été travaillé à part et rassemblés. Un grand travail fut réalisé pour maintenir les ailes en équilibre, quelques parties de cette dernière fut restaurées en plâtre.
Cette époque correspond à la période d'activité du sculpteur Pythocritos. Il est reconnu comme l'auteur de l'un des monuments de l'acropole de Lindos. En 1892, Champoiseau avait trouvé près de la statue, un fragment de marbre qui aurait pu correspondre à « Pythocritos de Rhodes ». Cela reste toujours aujourd'hui une supposition. D'autres ont comparés la Victoire à des personnages de la frise du Grand Autel de Pergame, dont les sculpteurs étaient très réputés.
Ne négligeons point les caractéristiques de ce courant qu'est l'art hellénistique. Les représentation sont souvent des scènes mystiques de la mythologies Grecque. Le principal médium qui ressort durant cette période hellénistique est la sculpture. Comme le démontre les oeuvres marquantes de cette ère soi : la Laocoon, la Vénus de Milo ainsi que la Victoire de Samothrace. Nous pouvons remarquer un lien de continuité entre l'art Égyptien et l'art hellénistique, paradoxalement nous retrouvons ce même lien en opposition également. Nous retrouvons dans l'art Égyptien énormément de sculpture, le même phénomène est observable dans l'art hellénistique. À la différence que celle de la Grèce Antique (hellénistique) sont nettement plus élaborée. Il y a une évolution flagrante, un souci plus précis des détail des corps humains (sens de mimésis). Nous retrouvons également ce que l'on nomme les canons de beautés. Nous n'avons que peu de trace des noms des artistes de l'époque. Par contre, quelques noms à percé l'épreuve du temps soi Pytocritos, Praxitèle et Lysippe. Cette époque particulière va influencer la période de la Renaissance.
La représentation de la déesse Niké, est en fait la preuve que la religion des dieux et des déesses est très importante à cette époque. Car presque toutes les oeuvres crées, sont des statues mettant en scène des dieux, comme la Vénus de milo par exemple. Les oeuvres d'arts sont en général des sculptures de marbre (comme dans le cas de la Victoire). Les rondes de bosse sont très populaire à cette période. Représentation de l'allégorie de la Victoire, cette statue protégeait supposément les marins des naufrages et leurs assuraient le succès. On pouvait alors la retrouver à la prou des navires.
L'idéologie dominante de cette époque fut marquée par les nombreuses guerres qui y firent rages. Cette période se situe entre la mort d'Alexandre le Grand (remémorons nous ces exploits !) et le suicide de Cléopâtre. Cette époque, est une transition entre la puissance de la Grèce et la dominance de l'empire Romain. Les mémoires nous révèle une atmosphère de guerre engendré par le décès d'Alexandre.
Par le survol de ce courant qu'est l'Art Grec Hellénistique, nous avons approfondis les oeuvres marquantes de cette période. Nous avons mieux saisis son contexte historique et les avancés que ces artistes ont accomplis pour nos confrères contemporains. Encore aujourd'hui, leur incroyable maîtrise de la mimésis nous stupéfait. Par notre passé, nous comprenons mieux l'héritage artistique laissé par ces maîtres à jamais inoubliable.